ACCES AUX ETUDES SUPERIEURES DES ETUDIANTS DES QUARTIERS PRIORITAIRES

Pour pallier les inégalités sociales et urbaines, la France a mis en place, et ce depuis les années 80, la politique de la ville dans les quartiers dits prioritaires. Cette politique globale agit sur tous les pans du droit commun en déployant des projets locaux tant au niveau de l’emploi, de l’éducation, de l’amélioration du cadre de vie, de l’accès à la culture et à la santé ou encore du développement économique.

L’accès à l’éducation constitue un facteur d’égalité des chances et de cohésion sociale pour les enfants et les jeunes vivant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Si les inégalités économiques et sociales pèsent sur la réussite scolaire, l’éducation est le levier principal, et fondamental, pour l’émancipation des habitants des territoires fragiles et des quartiers populaires. Son objectif est de revaloriser les zones urbaines en difficulté et de réduire les inégalités sociales entre les territoires, en garantissant aux habitants des quartiers défavorisés l’égalité réelle d’accès aux droits, à l’éducation, à la culture, aux services et aux équipements publics.

Les jeunes des quartiers et des territoires fragiles accèdent avec plus de difficultés à l’enseignement supérieur. Le taux d’abandon élevé en cours d’études est un facteur supplémentaire d’exclusion sociale et de chômage. L’enjeu de l’action publique est de faciliter l’accès des élèves aux formations supérieures et permettre l’engagement dans une formation d’enseignement supérieur ambitieuse en donnant les « clés » nécessaires pour une formation longue ou sélective.

Dans ces quartiers, trois quarts de la population de plus quinze ans non scolarisés, sont peu ou pas diplômés (sans diplôme ou titulaires d’un diplôme inférieur au baccalauréat) contre un peu plus de la moitié dans les unités urbaines englobantes. Mais cet écart se réduit pour les jeunes générations. En 2013, ils n’étaient plus que de 46% contre 23% pour les jeunes sortant de scolarité. Et ils étaient 38% à entamer des études supérieures en QPV contre 59% dans les autres quartiers urbains. Par ailleurs, dès l’orientation au collège, les jeunes des QPV se dirigent plus fréquemment vers des voies professionnelles (64% contre 58%) ; mais les titulaires d’un bac pro, issus des quartiers, sont plus nombreux à poursuivre leurs études après le bac. S’ils échouent plus fréquemment dans leurs études supérieures (34% contre 20%) et si les diplômes obtenus sont de niveau plus faible que leurs homologues des autres quartiers, ils sont néanmoins 38% à être diplômés Bac+5, contre 41% pour les étudiants résidant ailleurs dans l’agglomération.

L’alternance dans ce cadre est un moyen pour ces étudiants de poursuivre leurs études supérieures et d’avoir accès à des écoles auxquelles ils ne pourraient prétendre, faute de financement propre.

En pleine campagne d’admission, Formaposte Ile de France-Nord Est rappelle l’importance de l’alternance à la Française, qui permet une prise en charge des frais de scolarité et d’avoir la garantie d’un contrat au sein du Groupe La Poste.

Nous sommes fiers d’afficher des taux de publics QPV au sein de nos promotions de Master allant de 29.4 % à 54.5 %,

pour un taux global de 39.2 %.

Nous proposons 230 places en alternance vers les Master au sein du Groupe La Poste cette année  !

Inscrivez-vous !

Sources :

https://www.union-habitat.org/actualites/rapport-de-l-observatoire-national-de-la-politique-de-la-villehttps://www.union-habitat.org/actualites/rapport-de-l-observatoire-national-de-la-politique-de-la-ville

https://www.cohesion-territoires.gouv.fr/acteurs-de-la-politique-de-la-ville?l-essentiel-de-la-politique-de-la